L’entreprise régénérative

Printemps - Régénération de la nature
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Le sujet d’aujourd’hui nous conduit à quitter notre zone de confort. Vous l’avez compris, Squalean appuie sa pratique du management sur le minimalisme, la simplification et la bienveillance avec une bonne dose de pragmatisme.

Paysage zen
  • Le minimalisme est une attitude de vie, une attitude qui pose un cadre simple pour évaluer les actions et les politiques des entreprises. Il s’oppose aux conceptions maximalistes ou normatives qui empilent les règles vertueuses et ambitionnent de les imposer.
  • La simplification, ou plutôt la « simplexification » pose qu’il faut essayer de rendre le complexe intelligible afin de mieux maîtriser les choses. Chacun trouvera librement sa propre voie et se construira un dessein enviable.
  • La bienveillance rappelle la nécessité de rester humain en toute chose pour ne pas flirter avec la cruauté.
Roue de Deming avec Squalinoo

Le pragmatisme, c’est la prise en compte du contexte par un comportement adaptatif incrémental. L’amélioration continue fait progresser. Ambition : faire mieux aujourd’hui qu’hier et moins bien que demain. On pourrait presque réduire le pragmatisme à la Roue de Deming, en fait.

Poisson papillon

Une pensée en lien avec
la « collapsologie »

L’économie régénérative est le résultat de travaux et de démarches qui s’appuient sur une vision globaliste de l’environnement. Ses conceptions qui gagnent du terrain, sont devenues des références dans les universités, les ONG, les institutions supranationales, y compris à l’ONU. Elles font le contexte. Donc, puisque nous sommes pragmatiques, nous les prenons en compte.

Au point de départ de l’économie régénérative : la « collapsologie ». Ce n’est pas une nouveauté. Il y a eu le malthusianisme et le Club de Rome avec son rapport Halte à la croissance en 1972, mais l’idéologie est différente. Nous vivons la panne générale d’un système qui s’effondre : c’est la mondialisation destructrice. Le développement durable ne suffit pas. La réponse doit être systémique et plus ambitieuse. Elle est portée par des auteurs tels que Bill Reed, professeur de design à Harvard University et Daniel Christian Wahl, auteur du livre Designing Regenerative Cultures et le physicien Fritjof Capra.

Le projet est le suivant : régénérer les écosystèmes par une politique de partage global et de décroissance contrôlée locale. La bonne façon de réagir consiste donc, pour les tenants de ce projet, à combiner le meilleur de la coopération mondiale, de la solidarité et de l’échange de connaissances avec le meilleur de la collaboration de proximité, de la communauté et de l’adaptation en local. L’avenir de l’humanité et celui des affaires seront à la fois globaux et locaux, c’est-à-dire « GLOCAUX ».

graphe économie régénérative

Pour les tenants de cette pensée, sont à consolider la résilience locale et régionale au changement climatique. Nous devons travailler tous ensemble pour restaurer la santé des écosystèmes et combattre l’excès de carbone dégagé dans l’atmosphère : réhabiliter forêts, prairies, mangroves, herbiers marins, récifs coralliens et la terre en général. Donc arrêter de consommer la nature, compenser les torts et surtout réparer les dégâts.

lac paisible

Un nouveau modèle de développement des affaires

Dans la nouvelle économie qui découle ce qui précède, les entreprises deviennent des agents actifs du changement, les principaux acteurs de la refonte de l’impact humain sur terre. Elles cessent d’être les agents exploiteurs et destructeurs des ressources, source de l’entropie dégénérative, pour devenir le ferment actif d’une politique réparatrice, cicatrisante et régénératrice.

Parmi les questions débattues :

  • Comment créer une économie fondée sur des relations de coopération ?
  • Quels mécanismes amortisseurs (boucles de rétroaction) concevoir ?
  • Comment garantir la solidité des flux circulaires mis en œuvre ?
  • Comment susciter l’esprit d’entreprise et la participation collective dans cette économie régénératrice ?
  • À quoi pourrait ressembler une économie qui considèrerait la richesse d’un point de vue global et sa redistribution du point de vue local ?

Passons pudiquement sur l’expression la plus extrémiste de ce discours. Elle prévoit ni plus ni moins que l’obsolescence et la désintégration des entreprises actuelles dont le permis d’existence expirera parce qu’elles suivent de mauvais modèles concurrentiels centrés sur le profit des firmes et sur la compétition. Elles sont à remplacer par de nouvelles structures qui libèreront les compétences et la créativité pour les consacrer à transformer le monde en quelque chose de nouveau, fondamentalement meilleur.

Retenons que ces modèles sont enseignés. Ils se propagent rapidement. Les baby-boomers d’après-guerre y sont peu sensibles, la plupart du temps hostiles. La génération X y est attentive quoique réservée, mais la génération Y, la génération Z et la prochaine « iGeneration » sont très réceptives au discours, au fait que la prospérité de l’humanité dépend de façon critique d’écosystèmes sains et d’une biosphère habitable, donc d’un modèle de développement soutenable qu’il faut engager à marche forcée.

Maison bulles

De réels enjeux à prendre en compte

Pour les tenants de l’approche minimaliste, le choc est difficile à absorber. Mais nous sommes pragmatiques, répétons-le. Le propos n’est pas de leur rentrer dedans. L’idée est de regarder les points à intégrer dans la Précellence en Management, au niveau de la RSE stratégique, qui se centre sur la performance du business model, et de la RSE du quotidien, qui applique la quasi-décomposabilité aux questions citoyennes.

Plusieurs thèmes sont des sujets de recherche qui méritent un approfondissement de la part de Squalean :

  • Trouver des solutions pour combattre les insuffisances des politiques de régulation.
  • Mieux prendre en compte la responsabilité élargie des producteurs.
  • Intégrer la problématique du bien commun et de l’intérêt général dans le modèle économique de l’organisation.
  • Impliquer les business models circulaires dans de nouveaux écosystèmes d’affaires.
  • Mieux permettre l’éco-conception.

La nouvelle logique qui se dessine est celle de la responsabilisation collective. Elle va bien au-delà de la responsabilité économique de l’entreprise. Associée à une démarche de co-régulation participative en coopération avec d’autres acteurs, elle se caractérise à la fois par un niveau élevé d’ambition et d’exigence, et par un degré non moins élevé d’inconnu quant aux solutions et aux mécanismes à mettre en œuvre, à l’exemple des nouvelles filières telles que le véhicule à hydrogène, l’avion électrique, le recyclage des déchets électroniques ou l’agriculture régénérative. Dans ces contextes d’incertitude et de transformation massive, le management organisationnel ne pourra qu’évoluer en parallèle.

Atoll dessinant un cœur

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Squalean est un cabinet-conseil engagé dans la Précellence en management ou triple excellence – règlementaire, opérationnelle et citoyenne –.
Conciliant efficience économique et éthique des affaires, Squalean déploie sa démarche de progrès permanent par transfert de compétences du plus opérationnel au plus stratégique et vice-versa.

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